Buddhism and Classical Greek Philosophy


Buddhist logic is based on a very firm logical formalism known as the Tetralemma or Catuskoti in Sanskrit, which consists in a four-fold logical proposition:

  • X (affirmation)
  • non-X (negation)
  • X and non-X (both)
  • neither X nor non-X (neither)

This logic was known to Plato and Aristotle, accepted by the former, and rejected by the latter, but embraced fully by Aristotle’s greatest pupil, Alexander the Great. Alexander was so impressed by Buddhist thought, that it influenced him to settle in Persia / India the last 10 years of his life (330-323 BC). Furthermore it led him to create the first Buddhist representations and art, having brought with his expedition Greek sculptors, artists, and craftsmen, to adapt Greek statuary to Buddhist philosophy. This art form known as Greco-Buddhism, is the first Buddhist art to be found from Afghanistan / Pakistan / India, especially in the region of Ghandara, birthplace of Buddhism.

Buddhist logic has been particularly focused in its use of this fourfold negation, as evidenced by the traditions of Nagarjuna and the Madhyamaka. This logical formalism was written into the basis of the most prominent Buddhist school today, the Mahayana, through the work of Nâgârjuna, who founded the Madhyamaka school of thought.

Recommended reading:

Nâgârjuna et la doctrine de la vacuité“, Jean-Marc Vivenza, Editions Albin Michel (4 février 2009), Collection : Spiritualités vivantes.

Bouddhisme et philosophie en quête d’une sagesse commune, Françoise Bonardel, L’Harmattan, 2008

“L’objectif est de comparer bouddhisme et philosophie dans ce qu’il pourrait y avoir de commun entre eux, mais surtout, finalement, dans ce qui les distingue. Françoise Bonardel met bien en garde, les néo-bouddhistes, de ne pas être tenté par une enthousiasme irréel sur la convergence des vues orientales et occidentales ! Mais elle tente de mettre en parallèle alchimie et bouddhisme, dans l’idée centrale de transmutation de l’esprit : la sagesse, acquise par un renoncement, n’est pas la naissance d’une nouvelle entité mentale, mais la transformation de ce qui est déjà en nous.

La principale différence entre philosophie et bouddhisme se trouve dans ce que chacune des deux voies considère comme le Soi, l’ultime point dans cette quête. Pour le bouddhiste il n’y a pas de Soi, l’Eveil est un réveil sur la vacuité, il n’y a rien, plus rien derrière l’ego. Tandis que pour le philosophe, le Soi est une identification au divin, le néant des philosophe n’est pas vraiment aussi vide que la vacuité bouddhiste, il existe une substance, que l’on peut appelé indifféremment Dieu, Un, Tout, mais il reste quelque chose vers lequel le sage comme le mystique tend. Ceci c’est pas bouddhique.”

From http://metreya.blog.lemonde.fr/2008/10/31/bouddhisme-et-philosophie-en-quete-dune-sagesse-commune-francoise-bonardel/

Buddhist logic is based on a very firm logical formalism known as the Tetralemma or Catuskoti in Sanskrit, which consists in a four-fold logical proposition:

  • X (affirmation)
  • non-X (negation)
  • X and non-X (both)
  • neither X nor non-X (neither)

This logic was known to Plato and Aristotle, accepted by the former, and rejected by the latter, but embraced fully by Aristotle’s greatest pupil, Alexander the Great. Alexander was so impressed by Buddhist thought, that it influenced him to settle in Persia / India the last 10 years of his life (330-323 BC). Furthermore it led him to create the first Buddhist representations and art, having brought with his expedition Greek sculptors, artists, and craftsmen, to adapt Greek statuary to Buddhist philosophy. This art form known as Greco-Buddhism, is the first Buddhist art to be found from Afghanistan / Pakistan / India, especially in the region of Ghandara, birthplace of Buddhism.

Buddhist logic has been particularly focused in its use of this fourfold negation, as evidenced by the traditions of Nagarjuna and the Madhyamaka. This logical formalism was written into the basis of the most prominent Buddhist school today, the Mahayana, through the work of Nâgârjuna, who founded the Madhyamaka school of thought.

Recommended reading:

Nâgârjuna et la doctrine de la vacuité“, Jean-Marc Vivenza, Editions Albin Michel (4 février 2009), Collection : Spiritualités vivantes.

Bouddhisme et philosophie en quête d’une sagesse commune, Françoise Bonardel, L’Harmattan, 2008

“L’objectif est de comparer bouddhisme et philosophie dans ce qu’il pourrait y avoir de commun entre eux, mais surtout, finalement, dans ce qui les distingue. Françoise Bonardel met bien en garde, les néo-bouddhistes, de ne pas être tenté par une enthousiasme irréel sur la convergence des vues orientales et occidentales ! Mais elle tente de mettre en parallèle alchimie et bouddhisme, dans l’idée centrale de transmutation de l’esprit : la sagesse, acquise par un renoncement, n’est pas la naissance d’une nouvelle entité mentale, mais la transformation de ce qui est déjà en nous.

La principale différence entre philosophie et bouddhisme se trouve dans ce que chacune des deux voies considère comme le Soi, l’ultime point dans cette quête. Pour le bouddhiste il n’y a pas de Soi, l’Eveil est un réveil sur la vacuité, il n’y a rien, plus rien derrière l’ego. Tandis que pour le philosophe, le Soi est une identification au divin, le néant des philosophe n’est pas vraiment aussi vide que la vacuité bouddhiste, il existe une substance, que l’on peut appelé indifféremment Dieu, Un, Tout, mais il reste quelque chose vers lequel le sage comme le mystique tend. Ceci c’est pas bouddhique.”

From http://metreya.blog.lemonde.fr/2008/10/31/bouddhisme-et-philosophie-en-quete-dune-sagesse-commune-francoise-bonardel/

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